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Comprendre la combustion du bois pour mieux chauffer votre foyer

  • Photo du rédacteur: Contact RDV RAMONAGE 🔥
    Contact RDV RAMONAGE 🔥
  • 13 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 3 jours


Le feu, notre spécialité au service de votre sécurité


Chez RDV Ramonage, on ne se contente pas de ramoner vos conduits : on aime aussi vous transmettre notre savoir. Aujourd’hui, plongeons ensemble dans une vérité surprenante, mais essentielle à comprendre

Le bois ne brûle pas. Ce sont ses fumées qui brûlent.


1. Le bois ne brûle pas… directement


Le bois est un hydrocarbure solide, trop rigide pour se mélanger avec l'oxygène de l'air. Pour brûler, il doit d’abord se transformer.


C’est ce qu’on appelle la pyrolyse : sous l’effet de la chaleur, le bois se décompose en gaz inflammables.


Ces gaz, s’ils rencontrent les bonnes conditions (chaleur, oxygène et turbulences), peuvent alors s’enflammer et produire la vraie combustion. C’est à ce moment-là que la magie (et l’énergie) opère !



2. Les fumées : un carburant à part entière


👉 Pas de fumée sans feu ? Oui, mais l’inverse est encore plus vrai : un bon feu ne produit pas de fumée.

Les fumées visibles d’un poêle sont la preuve qu’une combustion est incomplète.


Elles contiennent du monoxyde de carbone, des hydrocarbures volatils, des particules fines… autant de résidus qui encrassent le conduit, augmentent la pollution de l’air et diminuent le rendement de votre installation.


Un poêle bien conçu (et bien utilisé) doit donc brûler les gaz issus de la pyrolyse, jusqu’au bout.


3. Pour bien brûler, il faut bien mélanger


Pour que les gaz issus du bois brûlent complètement, ils doivent être mélangés efficacement avec l’oxygène de l’air.


Ce mélange est difficile à obtenir car les gaz chauds et l’air froid ont des vitesses et des densités très différentes.


Plus les conditions sont dynamiques (mouvement d’air, turbulence, vitesses variables), plus le mélange est bon, et plus la combustion est propre et complète.



4. L’air : un allié à doser avec soin


L’oxygène est essentiel pour la combustion, il représente environ 21 % de l’air ambiant mais l’air est souvent trop froid (20 °C) face à des gaz qui peuvent dépasser les 1000 °C.

Trop d’air froid peut refroidir le feu au lieu de l’aider.


C’est pourquoi une bonne combustion repose sur un équilibre précis :

  • Trop peu d’air, et la combustion s'étouffe.

  • Trop d’air, et la chaleur s’évapore dans le conduit, sans avoir participé à la combustion.


C’est aussi pour cela que les foyers ouverts, comme les vieilles cheminées, sont si peu efficaces : ils laissent entrer beaucoup d’air, mais la chaleur part directement avec les fumées.



5. Le feu est une réaction en chaîne


Un bon feu s’auto-alimente : la chaleur décompose le bois en gaz, les gaz brûlent, ce qui produit encore plus de chaleur… et ainsi de suite.


Mais tout système de chauffage a ses limites, si la montée en puissance est trop rapide (feu trop violent, sur-alimentation en bois, tirage excessif), l’appareil n’a pas le temps de brûler tous les gaz, et une partie s’échappe sans être consommée.


🔥 Résultat : fumée, perte d’efficacité, pollution, voire encrassement du conduit.

Un bon réglage de votre installation, un feu bien conduit, et un appareil entretenu permettent d’obtenir une combustion stable, complète et performante.


En résumé : bien brûler, c’est maîtriser l’art du feu


✔️ Le bois ne brûle pas directement : il libère des gaz qui eux, peuvent brûler.

✔️ Une bonne combustion ne dégage ni fumée, ni odeur désagréable.

✔️ Le bon mélange air/gaz et la bonne température sont la clé.

✔️ Trop d’air = perte de chaleur. Pas assez = combustion incomplète.

✔️ Un feu trop violent surcharge l’appareil et provoque des rejets polluants.









1 commentaire

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Annick et Franck de Crouy
il y a 6 jours
Noté 5 étoiles sur 5.

Merci de votre passage Théo, toujours de bon conseil et très professionnel

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